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Le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, Kelly Lamrock, recommande au gouvernement provincial de travailler avec les gouvernements des Premières Nations pour s’attaquer aux problèmes de santé mentale chez les jeunes.
D’après un nouveau rapport de suivi portant sur les recommandations du rapport Aucun enfant abandonné, les défis uniques auxquels font face les jeunes des Premières Nations doivent faire l’objet d’un financement particulier et d’un processus permettant aux gouvernements des Premières Nations de mener des initiatives à cet effet.
À la suite de son examen des mesures mises en place par le gouvernement au cours des trois années écoulées depuis la publication du rapport Aucun enfant abandonné, M. Lamrock a constaté de sérieuses lacunes en ce qui a trait à la collaboration, à la l’obligation de rendre des comptes, et aux mesures ciblées, notamment :
la difficulté à reconnaître la nécessité d’avoir une approche et un processus distincts pour réduire les taux de suicide chez les jeunes et les situations urgentes en santé mentale dans les communautés des Premières Nations;
les retards dans la formation de simples comités et dans la mise en œuvre des recommandations touchant la formation;
le manque de transparence en ce qui concerne l’allocation et l’utilisation des fonds fédéraux destinés à la santé mentale des Premières Nations;
une intégration minimale des gouvernements des Premières Nations dans les processus décisionnels en matière de santé mentale, ignorant ainsi leur connaissance de leurs communautés et leur statut de titulaires de droits ancestraux;
le recours continu à des projets pilotes non adaptables sans indicateurs de réussite clairs ni de plans pour l’expansion.
Une des constatations les plus frappantes est l’absence de sentiment d’urgence, a déclaré M. Lamrock. Si les taux de suicide et les problèmes de santé mentale observés dans les communautés des Premières Nations étaient ceux de toute autre région ou population, cela susciterait immédiatement un tollé général. Il y a plutôt un silence assourdissant, et il faut y mettre fin.
M. Lamrock a insisté sur la nécessité d’adopter une approche distincte et concertée pour s’attaquer aux défis propres aux jeunes des Premières Nations. Le rapport formule des recommandations pour relancer la démarche, notamment :
établir un poste budgétaire réservé à la santé mentale des Premières Nations dans le budget provincial 2025-2026;
définir des indicateurs de rendement clés qui sont clairs pour les initiatives de santé mentale qui bénéficient d'un financement de base et qui peuvent être adaptés en fonction des besoins des jeunes des Premières Nations;
entamer des négociations de bonne foi avec les gouvernements des Premières Nations afin d’établir un processus bilatéral de gestion des fonds consacrés à la santé mentale;
élargir les projets pilotes qui fonctionnent bien et définir des objectifs mesurables et des échéanciers.
Le Nouveau-Brunswick peut faire mieux. Nous avons connu du succès dans des secteurs comme l’éducation grâce à des accords trilatéraux qui ciblent le financement et qui prévoient le partage de la prise de décisions avec les gouvernements des Premières Nations. Cette approche devrait être appliquée au dossier de la santé mentale des jeunes.
Le rapport souligne la nécessité d’agir de toute urgence et d’apporter des changements systémiques, et il lance un avertissement à l’effet que l’inaction risque de perpétuer les cycles de préjudice et d’inégalité.
« Les communautés des Premières Nations ont clairement exprimé ce dont nos jeunes ont besoin : des mesures de soutien en santé mentale accessibles et enracinées dans la culture, qui sont établies et fournies en partenariat avec nous, et non pour nous », a affirmé la présidente du Conseil consultatif des Premières Nations, Roxanne Sappier.
« Le manque d’action concrète et d’obligation de rendre des comptes rompt le lien de confiance et nuit à nos enfants. Ce rapport donne du poids à ce que nous disons depuis le début : une action urgente et concertée est essentielle, et non facultative. »
Le défenseur a aussi adressé un message de solidarité aux dirigeants des Premières Nations.
Votre travail n’a pas de prix, a dit M. Lamrock. Votre détermination à améliorer la qualité de vie des enfants de vos communautés ne passe pas inaperçue. Nous espérons que ce rapport permettra de susciter des partenariats et une allocation de ressources à la hauteur des efforts que vous déployez pour défendre leurs intérêts.
APRIL 9, 2024
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Dec 3, 2024
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